mardi 31 juillet 2012

Sa main arrachée par un alligator, il est poursuivi pour avoir nourri l'animal.

07:18
Sa main arrachée par un alligator, il est poursuivi pour avoir nourri l'animal.
Le capitaine d'un hydroglisseur qui a perdu sa main dans la gueule d'un alligator en Floride est désormais poursuivi pour avoir illégalement nourri l'animal, rapporte le Daily Mail. Wallace Weatherholt, 63 ans, a été conduit en prison un mois après l'incident qui lui coûta sa main.

En excursion sur son hydroglisseur dans les Everglades, l'homme aurait voulu attirer le reptile avec un poisson, selon les six touristes présents sur l'engin. Malgré sa main arrachée, Weatherholt est ensuite parvenu à rejoindre sa base pour être emmené aux urgences.

Après l'incident, l'alligator a été pourchassé et tué. La main a même êté retrouvée dans l'animal mais elle n'a pu être recousue au bras de l'infortuné capitaine.

Nourrir les alligators est un délit en Floride. Wallace Weatherholt a pu sortir de prison après avoir payé une caution de 1000 dollars. Il doit comparaître le 22 août prochain.






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Cliq

vendredi 13 juillet 2012

Atelier de Formation sur les Droits et la Participation Politique des femmes conseillères municipales...

18:40
Atelier de Formation sur les Droits et la Participation Politique des femmes conseillères municipales...

...et de la société civile au Centre de Ressources du PERICLES à Tidjikja - [Reportage Photos].

La participation politique et le leadership des femmes sont des facteurs essentiels pour une gouvernance démocratique et égalitaire.

Afin de favoriser cette dynamique, la coopération espagnole (AECID), la coopération technique allemande (GIZ) et le centre de recherche universitaire espagnole Institut d’Etudes Juridiques Internationales (IEJI), en collaboration avec la Réseau des Femmes Elues Locales d'Afrique (REFELA) et le Groupe des Initiatives de Plaidoyer Pour la Participation Politique des femmes (GIPPPF), ont organisé les 12 et 13 juillet à Tidjikja, avec l’appui du programme PERICLES, un ambitieux atelier de formation en Droit et sur la Participation Politique des femmes au profit des conseillères municipales et femmes leaders de la société civile du Tagant.

L’atelier, ouvert par le Wali du Tagant, Monsieur Mohamed El Moustapha Ould Mohamed Vall, et qui s’inscrit dans le cadre des activités du Festival des Dattes de Tidjikja, bénéficie à  22 femmes élues et femmes leaders de la société civile des communes de la wilaya du Tagant.

La formation s’est articulée autour de la diffusion d’un contenu didactique en droit et la discussion des femmes sur ses expériences, craintes et besoins liés à la politique local et au leadership féminin.

Cette formation fait partie d’une initiative plus ambitieuse qui a pour objectif le renforcement et la promotion de l’intégration des femmes aux instances publiques et dans la vie publique mauritanienne. L’initiative prévoie de réaliser des cycles de formations en droit sous une perspective genre et des tables rondes qui se dérouleront à Nouakchott, et à l’intérieur du pays avec l’appui des Centres de Ressources à Aioum, Aleg, Tidjikja et Atar mis en place par le Programme Européen de Renforcement des Institutions Communales et de Leurs Services (PERICLES.

PERICLES est un programme d’appui à la Décentralisation et au Développement Local qui intervient auprès de 77 communes dans 8 régions du pays. Il est mis en œuvre par l’Etat Mauritanien (MIDEC), avec l’appui technique et financier des partenaires européens, dont principalement l’Union Européenne et de l’AECID.



Avec Cridem, comme si vous y étiez...











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lundi 9 juillet 2012

Mauritanie, Niger… Algérie, prochaines cibles d’AQMI ?


09-07-2012
10:04
Mauritanie, Niger… Algérie, prochaines cibles d’AQMI ?
« Si l’on ne résout pas rapidement la crise, les prochains pays que pourraient envahirAQMI et les autres groupes armés qui occupent le nord malien seraient laMauritanie et le Niger ».

C’est l’inquiétude émise par plusieurs participants à cette rencontre du groupe de Contact sur le Mali, convaincus de l’existence d’accointance et d’autres réseaux terroristes dans ces deux pays. Même l’Algérie, avec sa politique sécuritaire, ne serait pas pour autant à l’abri.


Crise au Mali : Un sommet pour rien ? 

L’ennui naquit le jour de l’uniformité. Les rencontrent se suivent et se rassemblent. Et les observateurs qui attendaient peu de choses du Sommet sur la crise malienne, qui s’est tenu dimanche dernier à Ouagadougou, n’ont pas été déçus. Le seul grand mérite des retrouvailles, pas du tout joyeuses, c’est d’avoir permis aux observateurs d’avoir une meilleure perspective du fossé abyssale entre les différents acteurs.

Dangereux serait-il de s’y pencher encore plus, tant il est de notoriété que le vertige attire la victime vers le gouffre qu’elle s’attelle pourtant bien à éviter. Ce n’est pas nouveau, et le dicton qui dit que l’on ne peut faire le bonheur d’autrui malgré lui trouve ici tout son sens. Depuis le coup d’Etat du 22 mars 2011, perpétré pas un capitaine et ses hommes, qui ont rendu un service inestimable en favorisant l’occupation des 2/3 du territoire par un mouvement rebelle (MNLA) expulsé ensuite sans ménagement par un autre (Ansar dine) qui en fait aujourd’hui à sa tête, les Maliens ont été surtout d’accord sur leurs désaccords qu’ils n’ont pas hésité à transporter dans leurs bagages des rives du Djoliba sur celles du Kadiogo. Par ces temps qui courent, s’il y a un mort qui se retourne dans sa tombe, c’est bien Soundiata Kéita.

Dans la capitale malienne, il est de notoriété que les thuriféraires du capitaine Amadou Haya Sanogo pullulent tels des moustiques pendant l’hivernage. Et pour parachever l’image, leur taux de nuisance est proportionnel à celui de ces insectes : si ce n’est le Mouvement Trop c’est Trop, la Coordination des Associations ou le Mouvement populaire du 22-Mars, c’est l’association Yéréwolo. Et le Premier ministre, Cheick Modibo Diarra, qui, pour avoir longtemps travaillé avec les étoiles, n’a pas peur du vertige, est entré dans la danse, lui qui ne fait plus mystère de ses accointances avec les ex-mutins, toujours patrons du pays. Pendant que la délégation malienne se rendait à OuagadougouCMD a préféré s’envoler pour leMaroc et est ensuite tranquillement retourné chez lui.

Au sommet, le gouvernement était seulement représenté par la ministre de l’Intégration, Rokia Traoré. C’est dire sur l’intérêt que le premier ministre intérimaire avait pour la rencontre deOuagadougou. Les absents ayant souvent tort, l’ordre lui a d’ailleurs été intimé de former, avant le ramadan, un gouvernement plus consensuel que celui qu’il a composé et au sujet duquel circule un document qui en dit long sur sa composition : celui-ci se réduirait aux membres de sa famille, à Ségou (la ville qui l’a vu naître), à l’entourage de l’ancien dictateurMoussa Traoré (sa belle-famille) et à des éléments de la junte. Pour un astrophysicien, il ne s’agit pas là d’une grande invention.

La conclusion serait-elle donc que les retrouvailles dans la capitale burkinabè n’ont servi à rien ? Peut-être que ce serait « oui », si l’on ne se focalisait que sur l’ambiance qui y a régné. Mais à bien y regarder, elles ont eu un mérite ; c’est d’avoir permis de noter que l’option militaire se dégage de plus en plus. Aujourd’hui, l’on se convainc d’une chose : la salut passe par les armes. Peut-être que le pacifiste le plus enragé dirait le contraire.

Pour le principe, bien sûr. Comme nous l’avions affirmé sans langue de bois dans notre édition du 4 juillet 2012 intitulée « Aux armes, CEDEA0 ! », il est effet des guerres qu’il convient de finir par mener. Peut-on négocier avec des gens qui détruisent des patrimoines culturels et religieux vieux de plusieurs siècles ? Dans quel pays du monde a-t-on vu réussir des négociation avec des extrémismes qui lisent le cycle de la vie avec des lunettes déformantes ?

Admettons que nos barbus du Nord-Mali veuillent bien mener une guerre d’expansion religieuse. Il sied cependant de leur rappeler qu’au temps des guerres des conquêtes musulmanes ayant débuté peu après la mort de Mahomet, lorsque les Arabes annexaient un territoire, ils établissaient des camps à part et vivaient du fruit de leurs conquêtes et d’impôts versés par les non-musulmans, en échange d’une liberté et d’une protection restreintes.

Les musulmans, quant à eux, payaient une autre forme d’impôt, la Zakât (aumône au pauvre) qui forme un des cinq piliers de l’islam. Mieux, il est arrivé que les nouveaux occupants officient dans les édifices religieux, notamment chrétiens qu’ils ont trouvés sur place et préservés, en attendant de construire les leurs. Ça, les islamistes d’Ansar dine le savent-ils, ou font-ils exprès ?

Afriscoop


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lundi 2 juillet 2012

Découverte d’un dépôt d’armes à Bassiknou.

11:06
Découverte d’un dépôt d’armes à Bassiknou.
Un dépôt d’armes estimé à 5 milles unités aurait été découvert dans l’un des camps des réfugiés maliens à Bassiknou dans l’Est mauritanien, suite au déplacement de certaines tentes d’un lieu vers un autre.

Selon esserarrim qui rapporte l’information, la découverte de cette importante cache de munitions a coïncidé avec le passage d’une délégation du HCR dans le cadre d’une mission humanitaire.

La découverte de ce dépôt dans un seul camp soulève beaucoup d’inquiétudes sur la prolifération des armes dans la zone qui connaît un climat d’insécurité sans précédent.

Notons qu’en mai dernier, les autorités maliennes avaient été plus ou moins explicites sur l’existence de ce dépôt de munitions, accusant le MNLA de recevoir des aides militaires considérables de la part de certains de ses alliés, dont il justifie par la suite la détention par des fausses découvertes de caches d’armes sur le territoire malien.





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Source :
Temps Forts (Mauritanie