mercredi 31 octobre 2012

10:12Karim Ould Miské reçoit le grand prix de la littérature policière 2012 pour Arab Jazz !


Karim Ould Miské reçoit le grand prix de la littérature policière 2012 pour Arab Jazz !
Ce n’est pas rien pour un écrivain mauritanien qui reçoit ainsi un prix hors du champ ethnique réservé à bien des créateurs africains.

« Le grand prix de littérature policière est un prix littéraire fondé en 1948 par le critique et romancier Maurice-Bernard Endrèbe et destiné à récompenser les meilleurs romans policiers français et étrangers publiés dans l'année. Le jury est composé de dix personnalités du monde des lettres. » 

Les mauvaises langues ennemies du métissage vous diront qu’il n’est pas mauritanien car c’est un métis né 1964 à Abidjan de père mauritanien et d’une mère française, arrivé en France à 2 ans jusqu’à ne voir la Mauritanie pour la première fois qu’à 15 ans comme il l’explique dans cette vidéo poignante pour qui sait écouter : http://www.youtube.com/watch?v=pJpYTK-7wCA

Pourtant, devenu écrivain réalisateur, son premier documentaire ne se passe ni en France ni en Côte d’Ivoire mais en Mauritanie… « Économie de la débrouille à Nouakchott » 1988. Suivi d’une série de documentaires jusqu’à son premier roman policier « Arab Jazz » publié chez Viviane Hamy qui vient d’être primé.

http://blog.slateafrique.com/post-afriques/2012/10/29/karim-miske-grand-prix-de-la-litterature-policiere-2012/

Le mieux peut-être c’est de laisser la parole à l’express :

« Karim Miské, un auteur de polar est né

Avec son premier roman policier, Karim Miské fait une entrée remarquée dans le genre. L'avenir lui appartient.

Il suffit d'être un peu patient. Une fois éliminés les auteurs français qui louchent vers le thriller américain en alignant les pages sans grand talent avec des histoires de complots en peluche, une fois passés les succédanés du polar tricolore années 1980 qui se noient dans des avalanches de mots jetés au hasard pour faire genre-moderne-poésie-urbaine-mon-frère, le bon premier roman finit toujours par arriver. De nulle part. Avec quelques défauts, sans doute, mais poussé par une singularité évidente.

Il s'appelle Karim Miské et signe avec Arab Jazz un bouquin qui s'écoute autant qu'il se lit. Un truc assez gonflé, en fait, qui n'hésite pas à prendre des chemins de traverse, à tordre son récit, à s'épancher sur des personnages plus que polir une intrigue à tiroirs. Ils sont plusieurs à jouer un rôle : Ahmed, le voisin de Laura, retrouvée assassinée chez elle, dans le xixe arrondissement de ParisRachel Kupferstein et Jean Hamelot, deux flics qui auraient pu être inventés par Fred Vargas, et puis des juifs loubavitch, des musulmans salafistes, des Témoins de Jéhovah et des trafiquants de drogue. Ça fait du monde et on n'a pas le temps de s'ennuyer.

Certains dialogues sont encore mal assurés, surtout au début, les références au polar sont trop nombreuses et peu pertinentes, mais dès que Miské s'installe dans l'intrigue et joue les observateurs, dès qu'il croque ses personnages, il parvient à brosser un tableau édifiant de la nature humaine, entre les extrémistes de tout poil et ceux qui croient encore au ciel bleu - mais ce n'est pas facile. Plus le récit avance, plus Karim Miské maîtrise le tempo et trouve sa propre voix. Celle d'un auteur qui a suffisamment confiance dans le genre et dans son propre talent pour, dès son premier roman, oser des embardées et des ruptures de ton. Un auteur est né. Et c'est une bonne nouvelle. Dès qu'il se mettra à courir, il ne sera pas facile à rattraper. »


http://www.lexpress.fr/culture/livre/arab-jazz_1096168.html

Pour en savoir plus, à propos de ce jeune franco-mauritanien : donnons-lui la parole à partir de son blog :

http://blogs.lesinrocks.com/karim-miske/a-propos/

« Depuis vingt ans, je réalise des documentaires, naviguant en permanence entre des univers parallèles. D’un Centre d’Aide par le Travail pour sourds border-line dans le XIVe arrondissement de Paris à l’avion privé de l’homme le plus riche du Burkina-Faso, en passant par une “mega-church” évangélique dans la banlieue de Mulhouse. Écrire est devenu, depuis quelques années, un prolongement naturel et nécessaire de mon travail de documentariste. Arab Jazz, mon premier roman a été publié le 15 mars 2012 par Viviane Hamy. Ce blog constitue l’unité de recherche et développement de ma petite entreprise d’écriture. »

Voir aussi son site : www.karimmiske.com

Et sur wiki http://fr.wikipedia.org/wiki/Karim_Misk%C3%A9

Tout savoir sur son roman http://www.viviane-hamy.fr/les-auteurs/article/karim-miske

Publié par Vlane.A.O.S.A 



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lundi 22 octobre 2012

Un ancien commandant de l’armée estime que la narration livrée par le lieutenant El Haj ...

Un ancien commandant de l’armée estime que la narration livrée par le lieutenant El Haj ...
...de l’incident de « Tweila » n’a fait que rendre l’histoire encore plus sombre. 

ancien commandant dans l’armée mauritanienne, et dirigeant du RFD (opposition), Mohamed Lemine Ould Waer, a considéré que la version livrée par l’officier El Haj Ould Hmoudi Ould Hmeida, « ne fait qu’assombrir encore plus la version officielle » se posant la question qui a tiré le président Ould Abdel Aziz ?

Ould Waer, qui s’exprimait dans un entretien avec Sahara média a souligné que le lieutenant a déclaré avoir visé les pneus de la voiture et non le président , que le véhicule roulait à très grande vitesse et que la distance qui séparait le tireur du président était de 75 mètres, ce qui laisse posée la question : qui a tiré sur le président ? , selon son expression.

Il a ensuite rappelé que la version officielle avait parlé de blessure au bras alors que les médecins ont évoqué l’abdomen, ajoutant que tout ce qui a été dit jusqu’à présent « montre qu’il y a des scénarios cachés ».

Ould Waer a déclaré qu’il est un expert sécuritaire mais qu’il ne peut parler qu’à partir d’indicateurs clairs « et ceux-ci ne l’ont pas été » affirme-t-il. Ce qu’il faut, indique-t-il, c’est « préciser le lieu et le temps, l’identité du tireur, la nature de la blessure ce qui donne des scenarii ouverts sur toutes les questions », selon son propos.

La télévision mauritanienne avait diffusé, dans la nuit de lundi, une interview avec l’officier qui avait tiré par méprise sur le président Ould Abdel Aziz, le 13 octobre dernier.




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vendredi 19 octobre 2012

Sénégal : Un mauritanien, Docteur en Mathématiques avec


Sénégal : Un mauritanien, Docteur en Mathématiques avec mention
Cheikh Haidara, fils de Mohamed Haidara, DG du Marathon International de Nouadhibou, a soutenu ce jour de 10 à 13h sa thèse de Doctorat en Mathématiques appliquées sur les Statistiques avec le sujet : La Pauvreté spatiale en Mauritanie.

Il a le BEPC arabe au collège deNouadhibou, le bac arabe au lycée deNouadhibou. Il a fait une année de langue française à l'Université C A D de Dakar où il obtenu DEUG, Maitrise en langue française à l'Université G. B de Saint du SénégalMASTER I et II et depuis aujourd'hui Docteur en Mathématiques. Le professeur de la Thèse un Grand Mathématicien de renommé mondial Pr Gane Samb Lo.

Mention obtenue : Trés honnorable

L'image ci-jointe il était prise entre le 09 et 14 juillet 2012 au 8 éme Congrès Mondial des Probabilités et Statistiques à Istanbul en Turquie où il a intervenu en langue anglaise sur la lutte contre la Pauvreté.

Quand j'ai posé la question à son père M. Haidara Mohamed sur sa joie? En pleurant de joie et d'émotions il a répondu : Dieu est grand et Dieu merci!

Il a ajouté cela prouve qu'en République Islamique de Mauritanie les enfants de pauvres peuvent bien devenir des Docteurs et des Professeurs, c'est une question de discipline, de privations et de comportements basés sur la Philosophie des choses de la vie et gloire à Allah!






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dimanche 7 octobre 2012

Mort du détenu de Dra Naim : L’officier de la garde affirme avoir 'exécuté les ordres de ses chefs

12:30
Mort du détenu de Dra Naim : L’officier de la garde affirme avoir 'exécuté les ordres de ses chefs'
Le sous-lieutenant Daha Ould Hadhrami en service à la prison de Dar Naim, soupçonné d’être derrière la mort du détenu Hacen Ould Hadih, a affirmé avoir reçu l’ordre de le torturer.

Le jeune officier dit présenter ses excuses à la famille du défunt et au peuple mauritanien, déclinant , toutefois, toute responsabilité relatives aux ordres de ses chefs (le capitaine commandant de compagnie et le commandant du groupement).

Dans une déclaration à Radio Nouakchott, le sous-lieutenant Ould Hadhrami a précisé : « quand j’étais de permanence, j’ai l’ordre de punir un groupe de prisonniers. Il y avait même des ordres du commandant Chamekh de torturer les prisonniers car , dit-il, les pensionnaires ne peuvent être maitrisés autrement ».

Il a ajouté que « les personnes devant être torturées sont d’abord placé en isolement dans des cellules individuelles ». Il poursuit : « Il était minuit quand nous avons alors rassemblé les détenus dans la cour, où il doivent être soumis à la punition . C’est alors qu’on m’a rendu compte que l’un des prisonnier ne pouvait pas tenir debout.

Il fut sorti de la cour sur mon ordre et placé dans un endroit aéré où il a été ausculté par l’infirmier de garde, lequel attesta que son état est critique. Je rendis compte au commandant du groupement tout en demandant la présence d’une ambulance.
Après une heure de temps, le médecin de la prison, contacté par l’infirmier, est arrivé pour examiner la victime et attester sa mort ».

Puis « arriveront le général commandant de la garde, le commandant et le, capitaine en plus du chef du 2ème bureau (renseignement) devant lesquels j’ai déclaré avoir reçu du capitaine commandant la compagnie et du commandant du groupement l’ordre de torturer les prisonniers.

Je fus alors convoqué à l’état major pour être entendu par le colonel chef du bureau du renseignement en présence du commandant chef du groupement. J’ai réaffirmé avoir reçu l’ordre de torturer de la part du capitaine et du commandant, ce que j’ai répété devant la brigade mixte de gendarmerie
».

Et de poursuivre « Après l’arrivée d’un officier de la garde à la brigade mixte, on me présenta le PV que j’ai refusé de signer, parce que des parties de ma déposition ont été supprimées, notamment celle relatives aux ordres reçus ».

Par ailleurs, j’ai réaffirmé les mêmes déclarations devant le procureur de la république et rappelé avoir refusé la signature du PV à cause des suppressions, avant d’être renvoyé devant le juge d’instruction , lequel m’a placé en dépôt ».

Répondant à une question relative aux motivations de cette ordure, le sous-lieutenant a affirmé que « l’un des prisonniers était torturé pour avoir pris la fuite profitant de l’instant où il devrait s’occuper de la poubelle. Je l’ai retrouvé dans la même journée à Sebkha avant de le ramener en prison ».

Il par ailleurs affirmé que la pratique de la torture « est une monnaie courante » dans la maison d’arrêt de Dar Naim.

Il a affirmé ne rien savoir sur les motifs de la soumission à la torture du défunt, soulignant qu’il s’agit d’un « problème le liant au commandant ». Enfin Ould Hadhrami a encore insisté sur ses excuses auprès de la famille de Hacen Ould Hadih.






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mercredi 3 octobre 2012

Remaniement : Ces Apéristes qui veulent la tête de Aminata Tall

Remaniement : Ces Apéristes qui veulent la tête de Aminata Tall
   Par SenewebNews | Seneweb.com |  Mercredi 03 octobre, 2012 10:24  | Consulté 13158  fois  | 52 commentaires   Favoris  
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Politique Mots Clés: Aminata TallPresidencePutchApr
« Très portée vers la transparence et le respect des règles », Aminata Tall gênerait certains proches du Président qui souhaitent son départ de la Présidence au lendemain du remaniement annoncé par Macky Sall.

La présence aux côtés de Macky Sall de la secrétaire générale de la Présidence, Aminata Tall, ne serait pas du goût des membres de l’Apr. Certains parmi eux d’évoquer la nécessité de « sécuriser politiquement le palais », alors que d’autres n’apprécieraient pas la « transparence » et la volonté d’Aminata Tall « d’assainir les affaires dont elle a la charge », relate le quotidien l’Observateur qui s’intéresse aux manœuvres en cours après l’annonce d’un allongement de la taille du gouvernement, un remaniement presque imminent, qui serait alors l’occasion pour le parti présidentiel (Apr) de « contrôler le prochain gouvernement », mais aussi de reprendre la main sur les alliés de la coalition BBY, majoritaires au Parlement et dans le gouvernement. Le Président Sall subirait donc d’énormes pressions de tous bords, et il est lieu de se demander si ses choix politiques à venir ne risquent pas de faire éclater la coalition BBY, et si Aminata Tall ne sera pas débarquée de la Présidence pour occuper un portefeuille ministériel. Wait and see !