dimanche 23 septembre 2012

Massacre de Diabali : Un acte de vengeance ?

08:32
Massacre de Diabali : Un acte de vengeance ?
Alors que le mystère continue de planer de tout son poids sur les vrais mobiles de l’assassinat collectif de prédicateurs mauritaniens par des miliaires maliens la nuit du 8 au 9 septembre dernier, malgré le lancement par le régime de Bamako d’une enquête dont les résultats n’ont pas encore été rendus publics, notre confrère « Jeune Afrique » avance l’hypothèse fort probable d’un acte de vengeance commis par des soldats qui refuseraient toujours d’avaler leur débâcle face aux envahisseurs du nord de leur pays.

« La thèse d’une vengeance perpétrée par une unité mixte de gendarmes et de bérets verts de l’armée de terre, pourrait expliquer le massacre de Diabali, dans la nuit du 8 au 9 septembre » indique le magazine, soulignant qu’à Bamako, où les autorités affirment ne pas être en mesure d’avancer une explication précise, une source militaire estime que les soldats impliqués dans ce massacre pourraient avoir servi dans le Nord lors de la déroute de l’armée malienne face aux rebelles, au début de l’année.

Et d’ajouter que « les unités défaites (gendarmes, militaires et gardes nationaux) ont en effet été redéployées plus au sud. Stationnées à Sévaré (région de Mopti), Sélingué (Sikasso) et Markala (Ségou), elles ont été intégrées à d’autres détachements chargés de sécuriser la zone non occupée » précisant auprès de la même source que « ces hommes, qui n’ont pas fait leur deuil du massacre d’Aguelhok (19 janvier) imputé aux djihadistes, auraient pu céder à une vengeance aveugle en voyant des pantalons retroussés [tenue caractéristique des fondamentalistes, NDLR], il est possible que tout se soit brouillé dans leur tête... ».






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